Dans un point presse, elle insiste sur l'obligation de moyens pour assurer les différentes missions de l'instance, renforcées, indique- t'elle par la loi HPST (voir article 63). Une fois de plus elle précise que ce montant est le plus bas d'Europe "et même de France".

- Rappelons que la cotisation est due annuellement (exercice du 1er mai au 30 avril), et qu'elle est obligatoire pour toutes les infirmières et tous les infirmiers en exercice.

Pour les débuts et fins de carrières

Les jeunes diplômés* ont, pour leur part, à régler une cotisation à 37,50 euros les premiers mois d'exercice ainsi que l'année suivante. Même montant pour les retraités exerçant à titre bénévole. Enfin, les sociétés d'exercice libéral infirmier devront s'acquitter d'une cotisation de 150 euros, ce qui n'était pas le cas à l'exercice précédent.

  • (pour les diplômés de novembre : inscription et cotisation de 37,50 euros de novembre à fin avril, puis pour l'année suivante, le même montant pour l'année d'exercice)

Une opposition encore vive

Face à de nombreuses attaques et remises en question de la part des syndicats mais aussi des parlementaires qui ont déposé une proposition de loi qui tend à restreindre le champ de compétences de l'Ordre des infirmiers aux seuls infirmiers libéraux, le Conseil de l'Ordre se positionne clairement : "un ordre sans les salariés, ça n'existe pas", a commenté Dominique Le Boeuf, qui insiste sur "l'importance d'une représentation unique de l'ensemble de la profession pour dialoguer avec les instances décisionnelles" et de rappeler que " la profession infirmière ne s'est que trop longtemps épuisée dans une représentation en tuyaux d'orgue."

L'Ordre en pleine action

L'Ordre a également en charge la démographie des infirmiers (Ares), à l'heure où les sept ordres des professions de santé deviennent des "guichets uniques" pour l'inscription des professionnels en remplacement des DDASS, dans le cadre du répertoire partagé des professionnels de santé (RPPS). Rappelons que ce numéro est amené à devenir l'unique identifiant professionnel, remplaçant de ce fait le numéro ADELI et le numéro d'inscription au conseil de l'ordre. Il est censé simplifier les parcours administratifs et doit suivre le praticien tout au long de sa carrière, quelle que soit la voie choisie par ce dernier.

L'instance a finalisé l'élaboration de son code de déontologie, déposé au ministère de la santé pour validation. Edicté sous forme d'un décret en Conseil d'Etat, il énonce notamment les devoirs des infirmiers dans leurs rapports avec les patients, les autres membres de la profession et les autres professionnels de santé.

Les chambres disciplinaires se mettent en place. En région, les élections des chambres de première instance seront closes le 24 juin prochain. La date du 14 juin a été retenue pour l'élection de la chambre d'appel nationale.

Enfin l'Ordre se propose de définir avec les pouvoirs publics une spécialisation des infirmiers en santé mentale et en psychiatrie (comme cela existe pour la puériculture, l'anesthésie ou l'activité en bloc opératoire) pour relever les défis de santé publique en santé mentale. Missions, compétences, formation restent à définir ainsi que l'évaluation du nombre d'infirmiers spécialisés recommandés par secteur de psychiatrie pour garantir le niveau d'expertise requis au sein des équipes soignantes.

En savoir plus: http://www.ordre-infirmiers.fr/